Prix du mémoire de master ou d’ingénieur 2023
Appel à candidatures
Doté de 500 €
L’Académie du Biocontrôle et de la Protection Biologique Intégrée (ABPBI) avec le soutien d’IBMA France et de l’UPJ, décernera pour la 5ème année le prix de « l’Académie du Biocontrôle et de la Protection Biologique Intégrée » pour un mémoire soutenu en 2022 ou 2023 sur un sujet concernant le biocontrôle et/ou la protection biologique Intégrée.
Les candidatures seront à déposer selon les modalités suivantes :
Le dossier de candidature doit être constitué de :
- Une lettre d’introduction du candidat avec ses coordonnées.
- Une lettre de soutien du responsable de stage de l’établissement d’enseignement supérieur français d’origine avec ses coordonnées.
- Une copie du mémoire de fin d’études.
Dépôt du dossier :
- Les 3 documents sont à fournir par fichier en format pdf.
- Par courriel jusqu’au 30 juin 2023 à minuit.
- Pour les mémoires d’été, une déclaration d’intention au 30 juin avec le titre et l’objectif remplacera provisoirement le mémoire qui sera à remettre impérativement avant le 10 septembre 2023.
- aux 2 adresses suivantes : contact@academiedubiocontrole.fr et president@academiedubiocontrole.org
avec pour objet : « Candidature au prix de l’ABPBI »
Après sélection par un jury ad hoc constitué par l’ABPBI, autour de son président, ce prix sera remis au meilleur mémoire de Master ou d’École d’ingénieur soutenu sur l’année 2022 ou 2023.
Le lauréat sera invité à présenter publiquement ses résultats au cours d’une conférence à l’automne 2023 (déplacement en France à charge ABPBI).
À cette occasion un prix de 500 euros lui sera remis.
Partagez largement cet appel, à candidature,
Le jury du Prix ABPBI
Prix étudiant ABPBI décerné en 2021 :
Guillaume VINCENT, a reçu le 22 septembre 2021 des mains de Céline Barthet présidente d’IBMA France (l’association française des entreprises de biocontrôle) le Prix de l’Académie du Biocontrôle et de la Protection Biologique Intégrée en présence de son président Cédric Bertrand et du représentant du jury Daniel Caron.
Cédric Bertrand (ABPBI) Céline Barthet (IBMA) Guillaume Vincent : le lauréat
Guillaume est titulaire d’un Master de l’Université de Bordeaux Sciences Agro. Il a effectué son stage de fin d’étude à l’Association Nationale des Producteurs de Noisettes dans les locaux de KOKI (coopérative Unicoque).
Le Salon TECH&BIO qui s’est tenu à Bourg-lès-Valence du 21 au 23 septembre lui a ouvert les portes de son salon d’honneur pour lui permettre de présenter son étude sur « Les capacités de dispersion de la punaise verte des bois Palomena prasina dans les vergers de noisetiers : contribution au développement d’un Outil d’Aide à la Décision (OAD). »
La production française de noisette, si elle est encore modeste face à la production internationale, est en pleine expansion dynamique et se doit d’offrir la meilleure des qualités face à la concurrence mondiale. Pour y parvenir, le Biocontrôle et la Protection Biologique intégrée sont des atouts majeurs. Ils garantissent à la fois la production ainsi que les qualités gourmandes et sanitaires de ces fruits à coque.
La compréhension des dégâts occasionnés par ce ravageur a été acquise par d’impressionnantes observations. Le climat et l’environnement des vergers sont particulièrement importants pour cette espèce polyphage et impactent fortement sa pénétration au cœur des vergers de noisetiers. La punaise elle-même est particulièrement mobile. Des tests où l’insecte fait tourner des moulins de vol, ont montré qu’elles pouvaient parcourir plus d’1 km/jour, surtout pour les mâles. Ceci permet largement de survoler l’ensemble d’un verger. Pourtant la pénétration de l’insecte dans les vergers varie fortement selon les conditions environnementales : la pression de dégâts est systématiquement forte sur les rangs de bordure, alors qu’elle est parfois moindre au centre des vergers. La précocité des variétés, une vingtaine au total, si elle permet d’étaler les récoltes rend certaines plus affectées par les dégâts aux moments où les punaises sont les plus actives et les noisettes plus fragiles. Une attention toute particulière doit leur être portée. Un Outil d’aide à la décision tenant compte d’observations et de tous ces paramètres est en cours d’élaboration. Il permettra d’alerter les arboriculteurs et de circonscrire les traitements à la seule nécessité. Il pourrait aussi avoir une portée plus large en alertant les producteurs des cultures voisines, qui sont aussi impactées par ce ravageur polyphage.
L’Académie du Biocontrôle (ABPBI) remet tous les ans ce prix à un étudiant pour permettre à nos jeunes agronomes de se faire les ambassadeurs de ces voies d’avenir en Protection des Cultures.
Félicitations à Guillaume pour cette étude.
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Prix étudiant ABPBI décerné en 2020 :
L’Institut Supérieur des Sciences Agronomiques, Agroalimentaires, Horticole et du Paysage de l’AGROCAMPUS OUEST d’ANGERS s’est distingué en proposant la lauréate du Prix Étudiant 2020 de l’ABPBI :
Floriane Jacquelin a remporté ce Prix avec son mémoire d’ingénieur :
« Méthodes Alternatives au désherbage chimique : essais de paillages et de couverts végétaux en pépinière de plein champ de production d’arbres fruitiers et d’ornement ».
Se passer du glyphosate et réussir à contrôler l’enherbement sur des parcelles à durée de culture longue requiert des techniques encore à mettre au point. Différents paillages et implantations de couverts choisis pour leurs propriétés reconnues ont été testés. Recouvrement, concurrence, complémentarités, plantes compagnes, mélanges, allélopathie, implantation rapide, type de sol, périodes de semis, gestion du rang, de l’inter-rang, passage des outils, désherbage mécanique, âge et stades physiologiques des sujets, durabilité des techniques employées sont autant d’éléments à prendre en compte. Ils viennent se confronter aux difficultés de mise en place, de besoins en main d’œuvre et de coûts. Si les paillages présentent de bonnes efficacités, ils peuvent représenter des coûts et des besoins de main d’œuvre élevés par des renouvellements fréquents. Les couverts végétaux ont des effets variés et partiels sur les adventices indésirables. Ils sont moins couteux et pourraient être combinés avec du désherbage mécanique dans la gestion du rang et de l’inter-rang. Le choix de ces couverts végétaux conditionne les pratiques culturales consécutives.
Floriane Jacquelin a pu se présenter et s’exprimer lors d’une visioconférence avec des professionnels la mettant à l’honneur.
De plus, elle a reçu une somme de 500 € et un ouvrage sur le Biocontrôle.
Prix étudiant ABPBI décerné en 2019 :
Bravo à Diane Robin, diplômée Ingénieure AGROCAMPUS OUEST 2018 en horticulture (spécialisation Protection des plantes et environnement appliquée à l’horticulture) qui a reçu le Prix du meilleur mémoire de Master II de l’Académie du Biocontrôle et de la Protection Biologique Intégrée (ABPBI) 2019. Son prix lui a été remis à l’occasion des Culturales organisées par Arvalis près de Poitiers.
Son mémoire avait pour titre « Évolution des substances de biocontrôle approuvées depuis l’entrée en vigueur du règlement (CE) n° 1107/2009 ».
Son stage a déjà donné lieu à 3 articles scientifiques publiés dans des revues internationales à comité de lecture, 2 autres sont en préparation.